Alors que la suite d’Overwatch se fait attendre, la reprise de la communication autour de la franchise donne envie d’espérer pour le futur de cette franchise qui m’a fait longtemps fait rêver.

Une découverte passionnante

Il était une fois un jeu qui m’a passionné. Son nom ? Overwatch

Overwatch, c’est un jeu vidéo de tir à la première personne (FPS pour les intimes). Développé et publié par Blizzard Entertainment, une des plus grosses entreprises du milieu, il avait tout pour être le meilleur. Annoncé le 7 novembre 2014 à la BlizzCon, l’événement iconique de la firme, je mets finalement les mains dessus très vite après sa sortie officielle sur PC en mai 2016.

Immédiatement, je suis happé par le jeu. Ce principe de héros shooter, où l’on sent vraiment qu’on peut faire une différence grâce au personnage qu’on joue donne tout son sel à ce jeu compétitif. En équipe de 6 contre 6, il faut aussi faire preuve de coordination afin de défaire l’équipe adverse.

Si je n’ai jamais été excellent au jeu (mon modeste niveau platine en témoigne), j’ai toujours apprécié sa partie compétitive. L’intensité d’un match étant exacerbée par la volonté des joueurs de donner le meilleur d’eux même. L’objectif ultime étant de gagner les précieux points nécessaire pour monter en niveau.

Le plus haut niveau de compétition : l'e-sport

Au top du top, il y avait l’e-sport. Arrivé très rapidement sur le jeu, il a été fortement poussé par Blizzard qui voyait bien le potentiel de son jeu dans ce domaine. D’abord amateures, les compétitions ont vite été organisées directement par le studio.

Première coupe du monde

Comble de la hype : la Coupe du monde. En 2016, pour la première édition, c’est la folie. Les joueurs de chaque pays votent pour ceux qui vont les représenter dans la compétition. Si certains pays, comme la Corée du Sud, envoient une équipe de joueurs professionnels, d’autre, comme la France, envoient les joueurs les plus influents de la communauté. 

C’est ainsi qu’AlphaCast, Mickalow, Kitty, DeGuN, KnoxXx et Kryw s’envolent vers Anaheim. Direction : la Blizzcon. La France finira cinquième et soudera la communauté française autour de l’e-sport.

L’Overwatch League

Et en effet, la vie d’Overwatch a été remplie d’e-sport ! Chaque année, les meilleurs joueurs ont pu s’affronter au plus haut niveau grâce à l’Overwatch League. De sa première itération en 2017-2018 avec 12 équipes, jusqu’à sa 4e saison l’année dernière avec 20 équipes, l’organisation a été grandiose. Ou presque…
Mais on reviendra sur les problèmes par la suite. 
Logo de l'Overwatch League

Le principe moteur de l’Overwatch League est le suivant. Chaque équipe représente une ville et ainsi devait se bâtir tout l’e-sport sur le jeu. En prenant pour exemple le modèle des sports traditionnels, Blizzard a parié sur le fait que la fanbase se consoliderait et pourrait ramener toujours plus de public. 

Les investissements étaient massifs, mais un élément a totalement grippé la machine : le covid. Alors que le monde se refermait sur lui-même, les événements ont été annulés les uns après les autres. Ce fut la fin du rêve pour de nombreux fans.

La dégringolade

À partir de là, les problèmes, qui étaient sous-jacents, ont commencé à s’accumuler. En voici quelques exemples :

  • La Coupe du Monde a disparu en 2019.
  • Le Path to Pro, la méthode qui devait permettre à de nouveaux joueurs de se professionnaliser et de finir en Overwatch League a souffert du manque de moyens mis par Blizzard, notamment pour les joueurs en dehors de la Corée du Sud, la Chine et l’Amérique du Nord.
  • Les nombreux scandales en interne, qui sont d’une extrême gravité.
  • Les départs successifs de personnalités importantes telles que Jeff Kaplan, qui était jusqu’à peu Game Director.

L’annonce d’Overwatch 2

Quand, au moment de la Blizzcon en 2019, Blizzard annonce le développement d’Overwatch 2, le public se questionne. Quel est l’intérêt d’une suite pour un jeu qui fonctionne toujours aussi bien ? Il aurait été tout à fait possible de greffer l’aspect PVE, que les joueurs apprécient fortement, directement dans la première mouture. 
Mais au questionnement s’est suivi un désintérêt de plus en plus croissant. Si les inconditionnels ont continué de jouer et de s’amuser, de nombreux influenceurs et joueurs professionnels ont quittés la scène. On peut penser aux français tels que SoOn, Alphacast ou Locklear, ou aux internationaux comme super, le tank iconique des San Francisco Shock.

L’absence de contenus sur Overwatch

Au-delà des départs, il faut impérativement parler de l’absence de nouveaux contenus majeurs au jeu depuis près de deux ans. En effet, le dernier personnage sorti est Echo et cela fait maintenant deux ans quasiment jour pour jour qu’aucun nouveau personnage n’a été mis entre les mains des joueurs.
Seuls des cosmétiques sortaient épisodiquement, ainsi que des changements sur l’équilibrage du jeu.

Un nouvel espoir avec la Bêta d'Overwatch 2

Overwatch 2 PVP Beta

Avec les changements dans l’équipe de direction et l’annonce du potentiel rachat d’Activision Blizzard par Microsoft, les choses ont changés dans la communication sur le jeu. 

De quelques rares informations disséminées au fil du temps, Blizzard a décidé de se ressaisir et d’enfin prouver aux joueurs qu’ils s’intéressaient à eux. C’est ainsi qu’on a appris qu’une nouvelle héroïne : Sojourn, sera jouable dans la Bêta d’Overwatch 2 qui démarrera le 26 avril !

Sommes-nous enfin arrivés au moment de la rédemption pour Overwatch ? Le futur sera-t-il à nouveau aussi beau qu’aux premières heures de son existence ? Il nous faudra attendre encore un moment pour le savoir. 

En attendant, rendez-vous bientôt sur amegeek.fr pour de nouveaux articles !